L'Institut national de recherche en Agriculture, Pêche et Environnement (INRAPE) a exigé que la société Yako retire certains lots d'eau minérale Béniteau de la vente après que des matières en suspension ont été constatées dans des bouteilles neuves fermées et dont la date de péremption dépasse les six mois. L'INRAPE a exigé de l'entreprise Yako le retrait du marché des lots incriminés mais également la suspension de toute activité de production et de distribution en attendant les résultats des analyses. Cette décision constitue une première aux Comores où les contrôles qualité ou phytosanitaires sont régulièrement remis en question. La Fédération comorienne des consommateurs a sonné l'alerte auprès de l'INRAPE après avoir constaté des dépôts au fond de bouteilles neuves, de matières en suspension et même parfois des algues. L'institut a immédiatement mandaté une mission d'inspection à l'usine de production de cette eau minérale. L'entreprise Yako indique qu'il est difficile de retracer tous les packs d'eau concernés, le réseau de sous-traitants étant épars. Toutefois, elle interroge les conditions de conservation de l'eau par les revendeurs qui ne relève en rien de sa responsabilité. L'interdiction à la vente concerne tous les lots d'eau minérale Béniteau avec pour date de péremption les 10 juillet et 2 novembre 2017.
Radio France Internationale – AllAfrica